jeudi 25 mars 2010

Sortie d'un nouveau journal anarchiste en français.


Le premier numéro de Guerre au Paradis est sorti.


Ce journal anarchiste à parution anonyme et apériodique a pour unique but d’être une contribution théorique (mais pas seulement) à la guerre sociale en cours depuis toujours, Nous pensons que c’est dans l’attaque de ce qui nous détruit, par la rage et les cendres, que nous pourrons briser le consensus actuel, et laisser la place à un monde sans États ni frontières, débarrassé de l’économie et des mécanismes de domination qui ne font qu’empêcher de danser la joie éternelle de la liberté individuelle.
Dans ce numéro, vous trouverez des brèves et des textes de l’international (Italie, Portugal, Chili, Grece, Allemagne, Suede, USA etc.) des nouvelles de compagnons aux prises avec la répression à travers le monde, comme ces deux lettres de Diego Rios (en cavale au Chili) et de Gabriel Pombo da Silva (emprisonné en Allemagne) qui nous parlent de révolte et de solidarité. Mais aussi des affiches et tracts de Belgique (avec un petit topo sur la situation là-bas), d’Italie et du Portugal. Un texte sur les médias et leur utilisation par ces faux-amis qui nous entourent. Aussi deux textes qui se rejoignent, sur l’anarchosyndicalisme et la pacification des rapports en milieu militant, ainsi qu’une critique contextuelle de la politique.
Nous avons choisi de « classer » certains textes dans des mini-dossiers autour de plusieurs thèmes : le premier (La vie comme un pari) interroge sur ce que chacun-e est prêt-e à mettre en jeu dans sa vie, ce que l’on est prêt ou non à risquer, comment et pourquoi, avec des textes d’anonymes, de Wolfi Landstreicher ou Alfredo Bonanno.
Le second (Quand la domination gère les immigrés) rassemble quelques textes et une affiche à propos des migrations et de leur gestion par le pouvoir, frontières et centres de rétention.
Enfin nous avons regroupé quatre textes qui abordent le problème de la spécialisation, à travers l’avant-gardisme, la lutte armée (texte de Massimo Passamani), la gestion de la peur dans la lutte, l’activisme et la nécessaire réflexion.
Car si l’attaque va de soi pour quiconque souhaite détruire l’Etat, pour nous il va également de soi que tous les moyens ne sont pas forcément bons lorsque l’on prétend aussi libérer l’ensemble des relations humaines du fléau de l’autorité.
Vous trouverez également au fil de ce journal des extraits du roman Le Voleur, de Georges Darien, Ainsi que la prose endiablée d’Albert Libertad. Nous vous invitons à consulter le sommaire pour en savoir plus.
Pour vous procurer ce numéro, cliquez ici.
source guerreauparadis.blogspot.com.
25 mars 2010

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